Une fin de trimestre chargée, une très belle fête de Noël au séminaire, quelques heures passées chez des amis à Lyon (merci à eux - ils se reconnaîtront - pour les beaux et bons moments passés ensemble), trois jours en paroisse dans mon diocèse, où les Pères comme les paroissiens m'accueillent toujours avec une gentillesse qui me touche, un Noël en famille... Je prends tout cela, et aussi tout ce que je n'écris pas ici, comme autant de beaux cadeaux de Noël.
Mais le plus beau cadeau de Noël, c'est l'Enfant de la crèche, c'est Dieu-avec-nous (Emmanuel en hébreu) qui vient à notre rencontre, non comme un Roi-Messie triomphant mais comme un petit bébé dans les bras de sa toute jeune maman en voyage et réfugiée pour la nuit, avec son mari, dans une étable. "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire", annoncent les anges aux bergers dans les campagnes de Bethléem, en Judée. Vous vous rendez compte ? Un Messie, un Sauveur, le Seigneur, et comme signe : un nouveau-né dans une mangeoire... Comment pourrait-on encore avoir peur de ce Dieu, de ce petit enfant ?
James Irvin, spationaute, disait : "C’est étonnant de penser que l’homme a marché sur la lune, c’est bouleversant de croire que Dieu a marché sur la terre." Oui, c'est bouleversant !
Que le Dieu de la crèche vous donne, à tous et à chacun, la paix et la joie ! C'est ce qu'il est venu apporter sur la Terre, c'est pour vous qu'il est venu !