Homo imago Dei : l'homme est image de Dieu. C'est la conviction profonde qui traverse les deux récits de la création dans la Genèse, le premier livre de la Bible, premier livre de la Torah juive.
C'est une révélation qui fonde aussi toute l'anthropologie chrétienne : est réellement humain dans l'homme tout ce qui le fait tendre vers ce qu'il est : créé à l'image de Dieu, appelé à être toujours plus à sa ressemblance.
Pourtant, l'homme frappé par le péché originel est pécheur dès sa conception, et nul besoin d'aller bien loin, dans des contrées obscures et éloignées, pour réaliser que l'homme agit, et qu'il lui arrive d'agir mal, c'est-à-dire d'agir contre ce qu'il est : créé à l'image de Dieu, appelé à lui ressembler toujours plus.
Ainsi, l'homme est fragile à cause du péché, et cette fragilité est morale, et due à un mal moral.

Mais l'homme est aussi limité par nature, fragile par nature... cela fait-il partie de l'imago Dei, de l'image de Dieu ?

[La question est posée, et je ne prétends pas y répondre dans ce premier jet, susceptible d'être corrigé, complété... mais la question, me semble-t-il, vaut le coup d'être posée, et je vous la partage dans l'état où elle est pour moi aujourd'hui. Toute participation à cette réflexion est bienvenue !]


Lire la suite