Dites-moi, sauriez-vous m'expliquer pourquoi toute chose, dès qu'elle revêt le vocable de travail, revêt du même coup un caractère insupportable, ennuyeux, asséchant, stérile, alors que la même chose, à faire pour toute raison autre que le boulot, serait faite en trois coups de cuiller à pot, dans la joie et la bonne humeur ?
Tenez, par exemple, ce potentiellement superbe exposé sur Jn 18-28 - 19,16a que je dois présenter dans une version avancée demain matin à mon cher directeur de devoir, et qui se traîne pour le moment (il est 22h40) dans un état pitoyable au fond d'un dossier de mon ordinateur, entre le texte étudié peinturluré dans tous les sens et BibleWorks avec les textes français et grec parallèles... Je suis sûr que s'il me fallait raconter ici-même 15 pages A4 en Times New Roman 12 interligne 1,5 sur ce texte tout à fait extraordinaire, je pourrais le faire sans problème dans la soirée. Malheureusement, et c'est là le problème, c'est un devoir. Et je sèche. Lamentablement. Alors que j'ai tout plein d'inspiration pour au moins 57,333333 sujets pour des articles sur ce journal en ligne qui se meurt à tel point que je me demande si quelqu'un me lit encore...
Décidément, les devoirs se suivent et se ressemblent trop... :(