De retour le 11 auprès de mon ordinateur, qui ne m'a pas manqué une seconde, je le délaisse à nouveau ce jour jusqu'au 30 août, pour une petite boucle dans l'Ouest de la France, qui m'entraînera, dans mon bolide vert, jusqu'à l'extrémité de la terre, après être passé par ma ville natale, puis avoir suivi la côte sud de cette chère Bretagne. Ensuite, je repartirai par le nord pour m'établir quelques jours chez des amis non loin d'une ville jadis connue comme un repaire de corsaire. Le Renard, navire de Surcouf, y vit encore. Je passerai enfin, pour cinq jours, de l'autre côté du Couesnon (mais non pas à l'ennemi : je ne suis ni breton ni normand, n'en déplaise aux uns comme aux autres), voire un peu plus loin, pour une session biblique avec les séminaristes de mon diocèse. Et c'est là qu'arrive la bonne nouvelle que, sournoisement, je retiens par un babillage forcené et inintéressant au possible, mon programme de vacances n'intéressant guère que moi, et encore !
Le 29 août, à 11h00, notre évêque, qui nous rejoindra sur notre lieu de villégiature pour l'occasion, m'instituera, ainsi que quelques autres, lecteur et acolyte. Pour ceux qui ne savent pas en quoi cela consiste (ils sont déjà pardonnés : peu le savent), qu'il me soit permis, considérant l'heure avancée, le fait que la messe soit à 11h00 demain ce matin, que je dois donc me lever avant, et que je dois conduire 4 heures l'après-midi même, et ainsi qu'il m'est donc utile, voire nécessaire de dormir quelques heures cette nuit, de renvoyer aux numéros 2 et 3 de cette page, qui décrivent fort bien ce que sont le lectorat et l'acolytat. Voilà qui est fait. Je précise toutefois que cette étape est la dernière avant l'engagement décisif de l'ordination diaconale, et qu'elle revêt donc une importance particulière pour moi.
Je me confie donc à votre prière à cette occasion, et comme je prierai ce jour-là tout particulièrement pour tous ceux qui prieront pour moi ce jour-là tout particulièrement, le Seigneur s'y retrouvera bien (il est bien plus fort que moi, et peut-être même que vous !) et saura, je le crois, faire rejaillir sur vous les grâces que je recevrai pendant cette célébration liturgique. Après tout, je les reçois pour vous autant que pour moi.
Mes chers lecteurs, il ne me reste qu'à vous souhaiter une bonne fin de mois d'août sans ma compagnie (sauf pour les lecteurs qui auront la douleur joie de me supporter pendant cette période, heureusement jamais plus que quelques jours) ! Je n'ai guère eu de temps à consacrer cet été à ce blog (si, je continue à mettre blog en italique, c'est un tic... et ça rime !), et il est possible que je n'en aie pas non plus beaucoup l'année qui vient, mais je n'ai pas encore pris la décision de le fermer : j'ai encore quelques petites idées qui attendent du temps pour germer et se déployer en magnifiques articles. Ou pas.
Courage, la rentrée est pour bientôt ! ;)