Fin du premier semestre...
Par Vianney, samedi 30 janvier 2010 à 11:01 :: Les nouvelles :: #114 :: rss
... pour tout le monde (ici, en tous cas), mais pas pour moi !
Car moi, durant ces "vacances", je travaille, figurez-vous !
Cette semaine, ici, était la "semaine des examens" de fin de premier semestre, la fameuse, la redoutée entre toutes. A la bibliothèque, habituellement squattée par les étudiants-de-maîtrise-en-retard-sur-leur-mémoire - ou devrais-je dire simplement "étudiants de maîtrise" ? - et votre serviteur, une foule d'étudiants z'et étudiantes se retrouve tout à coup, studieux et stressés, regardant leurs montres en relisant fébrilement une dernière fois leurs notes, se levant brusquement à l'heure fatidique où ils vont examiner le professeur... à moins que ce ne soit l'inverse, je ne sais plus... ou bien mettant la dernière main à leur devoir semestriel, s'énervant sur OpenOff... *pas de pub !* qui, à son habitude, lâche le fichier de 15 pages au moment où l'on veut l'imprimer.
Spectacle admirable que cette bibliothèque, cette semaine-là ! Une ruche bourdonnante de silence studieux, à peine troublé par les questions chuchotées de l'un à l'autre sur un point plus difficile... Spectacle admirable aussi que de la voir se vider, au fil de la semaine et des examens passés, tandis que l'étagère des retours de livres empruntés déborde soudainement.
Et, cette fin d'après-midi de vendredi, le silence. Le vrai. Plus personne. Les examens sont finis. Les vacances commencent ce soir. Même les maîtrises font relâche et soufflent un peu. Les tables, ordinairement couvertes de livres ouverts, signets débordant à chaque page, notes posées en vrac apparent, ordinateurs ouverts sur un traitement de texte chargé, se retrouvent soudainement extraordinairement libres.
Pourtant, là, cette table est toujours aussi bor... couverte de ces attributs de travail ; lunettes sur le front, un étudiant se frotte les yeux, essayant de résister à la fatigue qui l'envahit, tandis que ses neurones crient après une halte bienfaitrice. Le clavier de l'ordinateur résonne sous les doigts rapides, la page informatique se couvre de caractères, de titres et de paragraphes, les feuilles virevoltent entre ses doigts agiles, les notes volent, entre table et poubelle parfois, les livres tourbillonnent, feuilletés frénétiquement. Une thèse sur les sacrements, commencée en octobre et délaissée quelques temps, est totalement refaite, une thèse sur la présence réelle peine à naître... et d'ailleurs ne naîtra pas ce soir : à une heure du matin, dans la bibliothèque au silence à peine troublé par un concerto pour orgue de Haendel, l'étudiant abandonne les lieux et s'abandonne à un court sommeil réparateur, vaincu. La problématique, ce soir-là comme souvent d'autres avant elles, a résisté.
Ce samedi matin, ce sont les vacances. Pour les autres. Pour ma part, je prends trois jours de "repos" en paroisse (tout le dimanche en préparation au mariage tout de même !), avant de repartir au séminaire, vide de ses habitants, pour finir cette fameuse thèse sur l'eucharistie, avant de me réfugier pour une petite semaine dans une station de ski, hors saison, pour faire du sk... travailler, pardon.
Mon examen de dogmatique a été fixé avec mes professeurs au 17 février. A ce jour, il me reste une thèse à finir, et deux à écrire. J'en avais sept début octobre. J'aurais dû passer l'examen cette semaine. Tout va bien. *
Une maîtrise l'année prochaine ? Disons qu'on va réfléchir, hein ! C'est qu'il faudrait déjà penser à finir cette année fin juin...
* et le mieux, c'est que c'est vrai : pis de panaque, j'arrive à travailler ces jours-ci. Comme d'habitude, on finira à l'arrache. Je ne sais pas faire autrement.
Spectacle admirable que cette bibliothèque, cette semaine-là ! Une ruche bourdonnante de silence studieux, à peine troublé par les questions chuchotées de l'un à l'autre sur un point plus difficile... Spectacle admirable aussi que de la voir se vider, au fil de la semaine et des examens passés, tandis que l'étagère des retours de livres empruntés déborde soudainement.
Et, cette fin d'après-midi de vendredi, le silence. Le vrai. Plus personne. Les examens sont finis. Les vacances commencent ce soir. Même les maîtrises font relâche et soufflent un peu. Les tables, ordinairement couvertes de livres ouverts, signets débordant à chaque page, notes posées en vrac apparent, ordinateurs ouverts sur un traitement de texte chargé, se retrouvent soudainement extraordinairement libres.
Pourtant, là, cette table est toujours aussi bor... couverte de ces attributs de travail ; lunettes sur le front, un étudiant se frotte les yeux, essayant de résister à la fatigue qui l'envahit, tandis que ses neurones crient après une halte bienfaitrice. Le clavier de l'ordinateur résonne sous les doigts rapides, la page informatique se couvre de caractères, de titres et de paragraphes, les feuilles virevoltent entre ses doigts agiles, les notes volent, entre table et poubelle parfois, les livres tourbillonnent, feuilletés frénétiquement. Une thèse sur les sacrements, commencée en octobre et délaissée quelques temps, est totalement refaite, une thèse sur la présence réelle peine à naître... et d'ailleurs ne naîtra pas ce soir : à une heure du matin, dans la bibliothèque au silence à peine troublé par un concerto pour orgue de Haendel, l'étudiant abandonne les lieux et s'abandonne à un court sommeil réparateur, vaincu. La problématique, ce soir-là comme souvent d'autres avant elles, a résisté.
Ce samedi matin, ce sont les vacances. Pour les autres. Pour ma part, je prends trois jours de "repos" en paroisse (tout le dimanche en préparation au mariage tout de même !), avant de repartir au séminaire, vide de ses habitants, pour finir cette fameuse thèse sur l'eucharistie, avant de me réfugier pour une petite semaine dans une station de ski, hors saison, pour faire du sk... travailler, pardon.
Mon examen de dogmatique a été fixé avec mes professeurs au 17 février. A ce jour, il me reste une thèse à finir, et deux à écrire. J'en avais sept début octobre. J'aurais dû passer l'examen cette semaine. Tout va bien. *
Une maîtrise l'année prochaine ? Disons qu'on va réfléchir, hein ! C'est qu'il faudrait déjà penser à finir cette année fin juin...
* et le mieux, c'est que c'est vrai : pis de panaque, j'arrive à travailler ces jours-ci. Comme d'habitude, on finira à l'arrache. Je ne sais pas faire autrement.
Commentaires
1. Le dimanche 31 janvier 2010 à 20:41, par Herenui
2. Le jeudi 4 février 2010 à 14:25, par Zabou
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